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Albatros à Bec jaune

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L'île Amsterdam abrite la plus grande population d'albatros à bec jaune au monde. En 1995, environ 19000 couples se reproduisent sur les falaises d'Entrecasteaux.

 

L'albatros à bec jaune est un petit albatros de 1.8 m d'envergure pour 3 kg. Il se reproduit chaque année et la saison de reproduction commence en octobre, avec l'arrivée des premiers individus. Le couple, fidèle tout au long de sa vie, va consolider le nid qu'il occupait l'année précédente. Le nid, composé de graminées et de terre, est surélevé par rapport au sol afin de prévenir l’œuf et le poussin des éventuelles chutes de pierres. Chaque année, la femelle pond un seul œuf qui éclos en janvier. Le poussin est nourri par les deux parents jusqu'en avril, date de son envol.

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Le jeune albatros à bec jaune ne reviendra sur l'île Amsterdam pour se reproduire que vers 8 ans. Sa longévité est estimée à plusieurs dizaines d'années.

Gorfou sauteur

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Otarie d'Amsterdam

Albatros fuligineux à dos sombre

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L'albatros fuligineux à dos sombre se reproduit en petites colonies sur le haut des falaises d'Entrecasteaux et du Mont Fernand. La population totale de l'île est estimée à 200-300 couples reproducteurs.

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L'albatros fuligineux est un petit albatros d'environ 2 m d'envergure pour 3 kg. Comme l'albatros d'Amsterdam, l'albatros fuligineux a une reproduction biennale (tous les deux ans). Le couple se retrouve en novembre pour construire un nid. La femelle pond un seul œuf qui éclot en janvier. Le poussin est nourri par les deux parents jusqu'en avril, date de son envol.

 

Le jeune albatros fuligineux ne reviendra sur l'île Amsterdam qu'à l'âge de 7-8 ans pour trouver un partenaire de reproduction auquel il sera fidèle toute au long de sa vie. La longévité de l'albatros fuligineux est estimée à 80 ans.

La forme, la taille et la masse de l'albatros fuligineux en font certainement l'oiseau le plus élégant en vol.

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Albatros d'Amsterdam

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L'albatros d'Amsterdam est une espèce endémique de l'île Amsterdam, dont l'unique site de reproduction actuel est le Plateau des Tourbières, à 600 m d'altitude.
L'albatros d'Amsterdam est l'un des plus grands oiseaux du monde. Il peut atteindre 3.5 m d'envergure, et pèse environ 10 kg.

Il se distingue de l'albatros hurleur (également appelé grand albatros Diomedea exulans) principalement par son plumage très brun et un "casque" brun au dessus de la tête. Son bec, couleur chair, se finit par un crochet de couleur vert sombre.

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La reproduction est biennale, c'est à dire qu'un animal ne se reproduit qu'une année sur deux. Le couple est fidèle tout au long de sa vie et se retrouve au même endroit que deux années auparavant, au mois de mars. L'albatros d'Amsterdam ne se reproduit que sur le Plateau des Tourbières, et construit son nid à l'aide de mousses et de sphaignes. La femelle ne pond qu'un oeuf au cours de chaque année de reproduction. Le poussin est élevé par les deux parents pendant dix mois et ne s'envole qu'en janvier. A l'âge de 7-8 ans, le jeune albatros reviendra sur l'île Amsterdam pour s'unir avec un autre partenaire auquel il sera fidèle toute sa vie. La reproduction ne commence que vers l'âge de 9-10 ans.

La longévité est estimée à 80 ans.

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Ce n'est qu'en 1983 que Roux et al. décrivent pour la première fois cette nouvelle espèce et indiquent que la population actuelle est estimée à environ 150 individus.

Les nombreux gisements subfossiles de squelettes d'albatros d'Amsterdam sur le Plateau des Tourbières mais également sur le versant nord de l'île suggèrent que les effectifs de cette espèce ont été beaucoup plus important qu'actuellement.

L'albatros d'Amsterdam est une espèce endémique considérée en voie de disparition. C'est pour cette raison que la zone de reproduction de l'albatros d'Amsterdam, le Plateau des Tourbières, est déclarée réserve naturelle à accès réglementé depuis 1987.

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Otarie à fourrure subantarctique

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Les otaries à fourrure de l'île Amsterdam sont les seuls mammifères marins se reproduisant sur l'île.

Les principaux sites d'étude se situent à côté de la base Martin de Viviès, à la MAE (Mare aux Eléphants), sur la plage d'Entrecasteaux et à la baie du Loup.

A OP3 fin novembre/début Décembre, j'arriverai en plein dans les naissances. Les jeunes sont appelés "pups" et seront suivis tout au long de l'année jusqu'à leur départ en mer au mois d'août.

Les otaries constituent une étape clé pendant passation; le prédécesseur doit montrer toutes les manip' à son successeur pour que ce dernier soit le plus à l'aise possible tout au long de l'année.

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Gorfou sauteur

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Espèce subantarctique, le Gorfou sauteur est un animal marin et pélagique. Sur Ams, il se reproduit sur les rives rocheuses et les falaises d'Entrecasteaux, près de la côte, parfois à l’intérieur des terres, et parmi les touffes d’herbes. Il se nourrit au large.

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Jusqu’à présent, l’ensemble des gorfous sauteurs vivant dans l’hémisphère austral étaient considérés comme faisant partie de la même espèce. Pourtant, Pierre Jouventin, chercheur au Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive de Montpellier (CEFE), avait remarqué depuis de nombreuses années que les aigrettes du gorfou sauteur des îles Saint-Paul et Amsterdam étaient plus longues que celles du gorfou sauteur vivant dans l’archipel Crozet et les îles Kerguelen, et que leurs cris étaient différents. Or, les aigrettes et le cri sont deux caractères qui permettent à ces animaux de se reconnaître au moment de la reproduction, incitant à penser qu’il peut en fait s’agir de deux espèces différentes.

Le doute est maintenant levé. Profitant de la présence d’un jeune chercheur compétent en génétique des populations dans son laboratoire, Pierre Jouventin et son équipe ont fait effectuer un séquençage d’ADN qui confirme l’hypothèse.

Il convient donc de distinguer maintenant deux espèces de gorfous sauteurs :
- Eudyptes chrysocome, vivant dans la zone subantarctique, dans les îles Kerguelen, l’archipel Crozet, Marion, Prince Edouard et autres îles, dont les populations sont évaluées à plusieurs dizaines millions d’individus.
- Eudyptes moseleyi, vivant dans les îles subtropicales, 10° plus chaudes, de Saint-Paul, Amsterdam, Tristan da Cunha et Gough, dont les populations ne sont évaluées qu’à quelques milliers d’individus, et qui, de ce nouvel état de fait, devraient faire l’objet d’une protection vigilante.

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Principales espèces étudiées sur Amsterdam

Terres australes et Antarctiques Françaises - Mission 69

SAINT-PAUL & AMSTERDAM

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Terres australes et Antarctiques Françaises - Mission 69

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